Mains qui me praraissaient jusque là humaines
se transformèrent en lames tranchantes.
Lames qui me martyrisèrent au-delà de mes esperances
et qui me prodiguèrent la plus grande,
la plus douce, et la plus atroce des souffrances.
Des larmes de sang coulaient sur mes joues.
Je n'arrivais à émettre aucun son,
je sentais que les mots se coinçaient dans ma gorge
et m'éttouffaient.
J'avais envie de crier,
de tambouriner son torse avec mes poings fermés,
d'érafler profondément ce visage qui me paraissait
beau par certains moments alors qu'il approchait.
Les mains me poignardaient,
brutales et sans douceur.
J'aurais preferé mourir plutot que de supporter ce supplice.
Mais c'est alors que cette idée prenait forme
dans mon esprit et faisait son effet sur tout mon corps
en leur insufflant l'impuissante immobilité
que les mains reprirent leur forme initiale
et se mirent à panser mes blessures.
Visage diabolique prit forme angelique.
Ame meurtrière et insensible joignit les mains
en guise de pardon. Qui l'aurait cru.
Qu'est ce qui a causé ce déclic?
Qu'est ce qui a pu rendre ces mains aussi clémentes
pour me relever et me remettre sur pieds aussi facilement?
j'étais désarmée, j'esayais de comprendre sauf que
je n'y arrivais pas.
Cela était tellement désarmant que mon esprit avait perdu
sa faculté de raisonner et de réfléchir.
Je voulais toucher ces mains pour m'assurer
qu'elles n'étaient objet de torture mais
elles m'en empêchaient, doucement mais fermement.
D'une fermeté à rassurer et à faire oublier toutes
les morts prolongées à petit feu.